Le 15 octobre dernier, l’AJJH (Association des Journalistes du jardin et de l’Horticulture) a attribué son « Prix Saint Fiacre », grand prix de la littérature horticole et jardin. Il est revevenu cette année à : « Le Potager selon Xavier » de Xavier Mathias (Flammarion) qui, dans un ton très personnel riche en humour et en vécu préconise : « Apprenons à jardiner autrement, en substituant à l’obligation de réussite d’antan le plaisir de créer de beaux jardins réversibles, harmonieux et productifs ».

Deux « coups de cœur » ont aussi été donnés à : « Le Livre des Roses » (Daniel Lemonnier – Belin), « Bizarbres, mais vrais » (Bernadette Pourquié et Cécile Gambini – Plume de Carotte).

Voici notre présentation critique concernant le livre qui vient d’obtenir le Prix Saint-Fiacre :

• Le Potager selon Xavier

(Xavier Mathias – Flammarion – 24,90 €). Jardinier « bio de bio », qui produit des légumes et enseigne au Potager du Roi à Versailles, l’auteur est un homme de terrain qui connaît parfaitement son sujet. Après avoir présenté le vocabulaire et les gestes de base sur environ un quart de l’ouvrage, le livre passe en revue de façon détaillée les principaux légumes du jardin, en les rassemblant selon leur partie consommable : racines, tubercules, bulbes, feuilles, fruits (et graines). Il y a des tableaux pour visualiser rapidement la culture, des encadrés avec des réflexions personnelles et beaucoup de conseils.

• L’avis de Patrick Mioulane : c’est un excellent livre à plusieurs titres. D’abord, on ne nous rabâche pas les mêmes informations que dans la pléthorique production sur le potager. Pour une fois l’homme de terrain est aussi un homme de plume, avec une écriture alerte accompagnée d’une pointe d’humour qui donne toute sa valeur au contenu. Ensuite, l’illustration est riche et d’une excellente qualité, la plupart des photos étant inédites. Enfin, le livre bénéficie d’une mise en pages moderne, décontractée, mais soignée. L’ensemble fait un produit très qualitatif, même si l’on peut reprocher à l’auteur de porter des œillères en matière variétale (on n’échappe pas au haricot ‘Contender’, totalement dépassé aujourd’hui ou à la tomate ‘Marmande’) et de minimiser souvent les problèmes phytosanitaires comme si « la nature faisait toujours bien les choses ».

• La note de NewsJardinTV :

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