« Ô glycine, collier des gouttières chagrines,
Manteau léger du parc aux grands escaliers blancs
Treille aux raisins d’azur, festons d’argent,
Vitrail d’évêque où chaque palme dessine
Entre des pendentifs d’améthystes, en rangs ;
Flocons d’encens, clairs sachets odorants,
Qui tombent sur mon front, sur ma poitrine,
Comme un présent de mai ! »
(Sabine Sicaud, 1913-1928, poétesse française ; La glycine. Poèmes d’enfant, 1926)