Le saule pleureur
« Son feuillage toujours cher à la rêverie,
Offre un réduit propice aux mortels malheureux ;
Il aime à les couvrir de sa mélancolie ;
On dirait qu’il pleure avec eux.
Les oiseaux, recueillis sous sa pâle verdure,
De son tranquille abri n’osent troubler la paix ;
Le ruisseau qui l’arrose adoucit son murmure,
Et semble exprimer des regrets ».
(Constant Dubos, 1768-1845, poète français. Les Fleurs idylles morales, 1808)