«… Des baobabs érigent leurs troncs monstrueux, tordent des branches cagneuses, des bras d’ataxiques, boursouflés, stigmatisés de blessures, rongés de chancres, troués comme des écumoires. Dans la pâle dorure de leurs derniers feuillages s’abattent les rapaces, dos arrondis sous leurs ailes repliées, et le vent de la saison sèche fait jouer les fruits, ces pains de singe qui pendent verticalement comme de lourds glands de tentures… »
(René Ferriot, né en 1920, philosophe et poète français. Les Baobabs 1979)