« Ceux qui, enfants, se sont glissés dans le carré de tomates en été ont en mémoire les tiges vues de dessous comme une forêt mystérieuse et odorante, l’impression de vigueur qu’elles dégageaient, les éclats poilus aux aisselles des feuilles, les fruits à venir, stalactites minuscules, enfin les tomates mûres, tièdes et charnues. »
(Dominique Louise Pélegrin, née en 1949, écrivaine française ; Stratégies de la framboise, 2003)