Est-il possible de fabriquer soi-même de l’hormone de bouturage ?
Est-il possible de fabriquer soi-même de l’hormone de bouturage ?
Les hormones de bouturages proposées dans le commerce sont des substances de synthèse proches de celles que produisent les plantes pour induire la création de racines dans leurs tissus. On trouve dans ces préparations un faible pourcentage (0,065 %) d’acide b-indole butiryque et de l’acide naphtalène acétamide à la dose de 0,056 %
Deux substances non homologuées en France se retrouvent dans la composition de certaines hormones de bouturage :
Acide 2-methyl-1-naphtyl acétique (0.032 %) et 2-methyl-1-naphtylacetamide (0.013 %)
Disposer une très fine couche de poudre d’hormones sur une blessure ou une partie de plante mise dans des conditions favorables pour développer des racines, aide à une production plus rapide et plus énergique de ces racines. On gagne du temps et on réussit à bouturer un plus grand nombre d’espèces en utilisant ces hormones.
Les différentes macérations végétales qui sont en vogue aujourd’hui dans le jardinage bio ont surtout pour objet d’accélérer la cicatrisation de la bouture au niveau de la plaie de coupe. C’est le cas du purin d’orties par exemple.
IL a été observé enfin, que l’eau de saule favorisait la rhizogénèse (la formation de racines). On l’obtient en écrasant avec un marteau un kilo de rameaux de saule (peu importent les espèces) que l’on met à tremper pendant 24 à 48 heures dans 10 l d’eau.
Le bon conseil de MiouMiou : soyez parcimonieux avec les hormones de bouturage car un surdosage provoque des malformations qui compromettent la reprise, allant jusqu’à la mort de la bouture. La dose à respecter est de 0,10 g par bouture environ.
• En illustration : bouturage de Brugmansia avec hormone
©Photo : www.map-photos.com – F. Strauss