21/11/2024

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DES PLANTES QUI HONORENT LE BOTANISTE CHAMISSO

Adelbert von Chamisso Portrait
Adelbert von Chamisso Portrait

Adelbert von Chamisso

L’importante contribution à la connaissance végétale du botaniste français Louis Charles Adélaïde de Chamisso de Boncourt, dit Adelbert von Chamisso (1781-1838) a été reconnue par nombre de ses pairs qui lui ont dédié lors de leurs descriptions des espèces très variées. Il s’agit pour la majeure partie de plantes peu connues, mais certaines sont cultivées dans nos jardins ou nos intérieurs… 255 plantes portent ou ont porté le nom de Chamisso (218 chamissonis et 37 chamissoniana). Nous vous proposons d’en découvrir une sélection intéressante parmi celles qui sont toujours reconnues comme valides par la nomenclature botanique internationale.

Une rare papilionacée sud-africaine

Achyronia chamissonis (Fabaceae) a été nommée en 1891 par Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907) a été appelé en 1836 Aspalathus chamissonis par Julius Rudolph Theodor Vogel (1812-1841). C’est une plante sud-africaine qui ressemble à un genêt épineux. Considérée comme vulnérable, on la rencontre dans la région située à l’ouest du Cap de Bonne espérance sur des sols argileux entre 200 et 300 m d’altitude. Elle fait partie de cette végétation très particulière nommée « fynboss ».

Achyronia chamissonis Flora

Achyronia chamissonis. ©Flora

L’ambroisie de Chamisso

Ambrosia chamissonis (Asteraceae) a été nommée en 1894 par le botaniste américain Edward Lee Greene (1843-1915). La plante portait depuis 1831 l’appellation Franseria chamissonis qui lui avait été donnée par Christian Friedrich Lessing (1809-1862). C’est une herbe sauvage à port étalé, qui pousse sur les plages, depuis l’Alaska au Nord, jusqu’à la Basse Californie au Sud.

Ambrosia chamissonis

Ambrosia chamissonis peut s’étendre sur 3 m de diamètre. ©Eric

Une belle brésilienne à fleurs jaunes

Aphelandra chamissoniana (Bromeliaceae) a été dédiée à Chamisso en 1847 par le naturaliste allemand Christian Gottfried Daniel Nees von Esenbeck (1776-1858). C’est une jolie plante originaire du sud du Brésil, dont les fleurs jaunes s’épanouissent à la fin de l’été ou au début de l’automne.

Aphelandra chamissoniana Flora

Il est possible d’utiliser Aphelandra chamissoniana comme plante d’intérieur, mais ce n’est pas une espèce courante. ©Flora

L’aristoloche de Chamisso

Aristolochia chamissonis (Aristolochiaceae) d’abord nommée à tort en 1859 Howardia chamissonis par Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), la plante a obtenu son appellation définitive en 1864, grâce au botaniste français à Pierre Étienne Simon Duchartre (1811-1894). Cette liane assez discrète, aux fleurs en forme de pipe de 8 à 10 cm de long, est endémique du Brésil. Elle pousse au bord des rivières dans plusieurs états : Espírito Santo, Goiás, Minas Gerais, Paraná, Rio de Janeiro et São Paulo.

Aristolochia chamissonis Flora

Aristolochia chamissonis. ©Flora

L’arnica américaine

Arnica chamissonis (Asteraceae) a été nommée en 1831 par le botaniste allemand, spécialiste de cette famille : Christian Friedrich Lessing (1809-1862). C’est une vivace à fleurs jaunes, utilisée à des fins médicinales contre les coups.

Arnica chamissonis

Les beaux capitules jaunes d’Arnica chamissonis. ©H. Zell

L’armoise de Chamisso

Artemisia chamissoniana (Asteraceae) La plante a été nommée en 1833 par Wilibald Swibert Joseph Gottlieb von Besser (1784-1842). C’est une plante vivace peu courante, que l’on rencontre au Canada jusque dans les zones arctiques.

Artemisia norvegica

Artemisia norvegica est une espèce très proche d’Artemisia chamissoniana. ©Tinymonty.

L’astragale de Chamisso

Astragalus chamissonis (Fabaceae) a d’abord été nommé en 1836 Phaca chamissonis par Julius Rudolph Theodor Vogel (1812-1841), puis Tragacantha chamissonis en 1891 par Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907), avant d’obtenir sa dénomination définitive en 1898 par Karl Friedrich Reiche (1860-1929). C’est une espèce américaine qui se rencontre sur l’ouest du continent de la Colombie britannique à l’Argentine et au Chili.

Astragalus chamissonis MNHN

Astragalus chamissonis dans une planche d’herbier du Muséum national d’Histoire naturelle.

La campanule de Chamisso

Campanula chamissonis (Campanulaceae) a été nommée en 1957 par le botaniste russe Andrey Aleksandrovich Fedorov (1908-1987). C’est une plante vivace à port rampant et à fleurs bleues, originaire du Japon, des îles Kouriles, Sakhalines, Aléoutiennes et de l’Alaska. Le cultivar ‘Superba’ est assez couramment proposé comme plante de rocaille pour les jardins.

Campanula chamissonis

Campanula chamissonis dans son biotope sur le Mont Ontake au Japon. ©Alpsdake

Un joli couvre-sol qui gagne à être connu

Commelina chamissonis (Commelinaceae) la dénomination de cette plante est attribuée au pharmacien et botaniste allemand Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860), mais le même nom a été cité en 1881 par Charles Baron Clarke (1832-1906). C’est une plante couvre-sol à floraison estivale bleue, que l’on rencontre aux Philippines et aussi à l’Ouest et au Sud de l’Australie. Très résistante » à la sécheresse, elle s’est naturalisée en Algérie.

commelina chamissonis Ezavin

Commelina chamissonis… ©Pépinière Ezavin

Un grand arbre rare de la forêt brésilienne

Cordia chamissoniana (Boraginaceae) la plante a été décrite et nommée en 1837 par le botaniste écossais George Don (1798-1856). Kuntze l’a appelée Lithocardium chamissonianum en 1891, mais cette terminologie n’a pas été validée par les instances botaniques internationales. C’est un arbre à feuilles caduques originaire du Brésil, qui atteint 30 m de haut.

Cordia trichotoma Flora

Cordia trichotoma, un cousin de Cordia chamissoniana qui est une espèce fort peu courante. ©Flora

Le taro de Chamisso

Cyrtosperma chamissonis le taro géant des marais (Araceae), avait d’abord été nommé  en 1857 Arisacontis chamissonis par Heinrich Wilhelm Schott (1794-1865), en hommage au talentueux scientifique qu’était Adelbert von Chamisso, mais ce genre n’a pas été validé. La plante a été appelée Cyrtosperma chamissonis en 1914 par le botaniste américain Elmer Drew Merrill (1876-1956), mais elle porte définitivement l’appellation : Cyrtosperma merkusii donnée par Heinrich Wilhelm Schott en 1857. C’est une plante au gros tubercule comestible, commune dans les régions tropicales, qui pousse les pieds dans l’eau.

Cyrtosperma chamissonensis

Cyrtosperma merkusii a d’abord été dédiée au botaniste Adelbert von Chamisso. Elle est cultivée dans les marais, comme ici dans l’archipel de Kiribati. ©Tau’olunga.

Le pied-d’alouette de Chamisso

Delphinium chamissonis (Ranunculaceae) cette plante vivace que l’on rencontre à l’est de la Russie et en Alaska, a été décrite et nommée en 1843 par George August Pritzel (1815-1874). C’est une espèce naine qui fleurit vers la fin du printemps dans un bleu violacé intense.

Delphinium chamissonis Flora

Delphinium chamissonis dans la nature. ©Flora

Desmodium chamissonis (Fabaceae) décrite et nommée en 1836 par Julius Rudolph Theodor Vogel (1812-1841), ce sous-arbrisseau originaire d’Amérique tropicale s’est aujourd’hui disséminé dans toute la ceinture tropicale, mais il reste rare.

La bruyère de Chamisso

Erica chamissonis (Ericaceae) est une espèce sud-africaine que l’on rencontre dans la région du Cap de Bonne Espérance. Elle forme des petits buissons de 60 à 80 cm de haut, dont les fleurs rose violacé s’épanouissent en avril. Cette espèce a été décrite et nommée en 1839 par le pharmacien et botaniste allemand Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860).

Erica chamissonis Flora

Erica chamissonis produit des grappes de fleurs d’une taille supérieure à celles des bruyères européennes. ©Flora.

La linaigrette de Chamisso

Eriophorum chamissonis (Cyperaceae) est une vivace herbacée américaine que l’on rencontre jusqu’à 3 000 m d’altitude dans les états septentrionaux. C’est une plante rhizomateuse à tendance colonisatrice, assez décorative par ses inflorescences cotonneuses en été. Cette espèce a été décrite et nommée en 1831 par le botaniste germano-russe Carl Anton von Meyer (1795-1855). La plante a aussi été a aussi été nommée Scirpus chamissonis en 1958 par le botaniste japonais Tetsuo Michael Koyama (né en 1933), mais ce nom n’a pas été retenu.

Eriophorum chamissonis

L’inflorescence duveteuse d’Eriophorum chamissonis. ©Flora

L’euphorbe de Chamisso

Euphorbia chamissonis (Euphorbiaceae) a d’abord été appelée Anisophyllum chamissonis par les Allemands Johann Friedrich Klotzsch & Christian August Friedrich Garcke en 1859. Le botaniste suisse Pierre Edmond Boissier (1810-1885) lui a donné son nom actuel et valide en 1862. En 1982, le Chinois Feng Chi Ho a donné le nom de Chamaesyse chamissonis à cette plante, mais il n’a pas été retenu par la nomenclature botanique internationale. Cette vivace tropicale qui vit au bord de mer dans des sols sableux, est endémique des Îles Marshall dans le Pacifique.

Euphorbia chamissonis Flora

Euphorbia chamissonis photographiée dans son biotope. ©Flora

La marguerite laineuse de la Terre de Feu

Gamochaeta chamissonis (Asteraceae) que le botaniste suisse Augustin Pyrame de De Candolle (1778-184) avait d’abord nommée Gnaphalium chamissonis en 1838, a été transférée en 1961 par le botaniste argentin Lulio Angel Carbera (1908-1999) dans le genre Gamochaeta créé en 1856 par le naturaliste anglais Hugh Algernon Weddell (1819-1977) et validé aujourd’hui. C’est une petite vivace endémique d’Argentine qui pousse entre 1 000 et 1 800 m d’altitude dans les sols pauvres de la Terre de Feu. La plante qui atteint 50 cm de haut développe des tiges couvertes d’une pilosité laineuse gris argenté.

Gamochaeta chamissonis

Gamochaeta chamissonis. Gravure Institut de botanique Darwin.

Une fausse bruyère brésilienne

Gaylussacia chamissonis (Ericaceae) nommée en 1863 par le botaniste allemand Carl Daniel Friedrich Meisner (1800-1874), la plante a aussi été appelée : Adnaria chamissonis par Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907) en 1891, mais la règle d’antériorité a prévalu. C’est un sous-arbrisseau assez compact, poussant dans les sols acides au Brésil.

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Gaylussacia pulchra est une espèce assez voisine de G. chamissonis. © Johann Baptist Emanuel Pohl (1827)

La lantane de Chamisso

Lantana chamissonis (Verbenaceae) a été nommée en 1876 par le botaniste Anglais George Bentham (1800-1884). C’est une plante vivace sud-américaine, aux feuilles cordiformes et aux inflorescences globuleuses jaune foncé.

Lantana chamissonis

Lantana chamissonis. ©Gravure Flora brasiliensis (1851)

Un petit buisson brésilien très florifère

Lepidaploa chamissonis (Asteraceae) a d’abord été nommé Vernonia chamissonis par le botaniste allemand Christian Friedrich Lessing (1809-1862), puis Cacalia chamissonis par Carl Ernst Otto Kuntze (1843-1907), avant de recevoir son appellation actuelle en 1990 par le botaniste américain Harold Ernest Robinson (né en 1932). C’est un petit arbuste bien ramifié d’environ 1 m de haut, qui porte des boutons globuleux disposés régulièrement sur toute la longueur du rameau. Ils s’épanouissent en fleurs blanches linéaires réunies en touffes. Cette espèce brésilienne se rencontre dans les régions proches du littoral.

Lepidaploa chamissonis Flora

Lepidaploa chamissonis. ©Flora

Le lin de Chamisso

Linum chamissonis (Linaceae) a été décrit et nommé en 1826 par Christian Julius Wilhelm Schiede (1798-1836). Cette plante vivace à port compact (40 cm) et fleurs jaunes est endémique des régions côtières du Chili dans la partie centrale du pays. Très résistant à la sécheresse, mais gélif, le lin de Chamisso apprécie les expositions bien ensoleillées, mais non brûlantes. Localement la plante est utilisée à des fins médicinales.

Linum chamissonis

Linum chamissonis. ©Monica Soto

Le lupin de Chamisso

Lupinus chamissonis (Fabaceae) appelé aussi « lupin des plages », cette espèce endémique de Californie a été décrite et nommée en 1826 par Johann Friedrich Gustav von Eschscholtz (1793-1831). C’est une vivace semi-arbustive aux tiges couvertes de soies argentées, qui peut atteindre 2 m de haut. Les fleurs bleu violacé apparaissent à la fin du printemps. La plante pousse en bord de mer sur les dunes qui longent le Pacifique.

Lupinus chamissonis Flora

Lupinus chamissonis. ©Flora

Une discrète plante semi-aquatique américaine

Montia chamissoi (Portulacaceae) a été appelé Claytonia chamissonis en 1831 par Johann Friedrich Gustav von Eschscholtz (1793-1831) et Crunocallis chamissonis en 1906 per Per Axel Rydberg (1860-1931), nom illégitime. L’appellation officiellement acceptée aujourd’hui date de 1891 ; elle est due au botaniste américain Edward Lee Greene (1843-1915). C’est une petite vivace rhizomateuse (5/35 cm de haut), qui pousse dans des sols humides du Nord-ouest américain, jusqu’à 3 000 m d’altitude. Les fleurs blanches ou roses s’épanouissent de juin à août.

Montia chamissoi

Montia chamissoi. ©Tom Lebsack

Mutisiopersea chamissonis (Lauraceae) d’abord nommé Laurus chamissonis en 1889 par Carl Christian Mez (1866-1944), cet arbuste tropical doit son nom valide à André Joseph Guillaume Henri Kostermans le 31 décembre 1993.

La pédiculaire de Chamisso

Pedicularis chamissonis (Scrophulariaceae) cette vivace qui vit sur la côte ouest du Canada et en Alaska, mais aussi au Japon, a été décrite et nommée en 1822 par Christian von Steven (1781-1863). Cette vivace au feuillage découpé et aux inflorescences rose violacé en été, pousse jusqu’à 3 000 m d’altitude.

Pedicularis chamissonis

Pedicularis chamissonis. ©E64

Une sorte de bruyère sud-africaine

Philippia chamissonis (Ericaceae) cette plante arbustive voisine des bruyères est originaire d’Afrique du Sud. Elle a été décrite et nommée en 1834 par le botaniste allemand Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860). La plante forme un buisson érigé (60 cm) de branches flexibles garnies de petites feuilles linéaires. Les inflorescences terminales roses, apparaissent en juin. C’est une plante commune dans les zones rocheuses de la province du Cap, notamment au Nord de la Montagne de la table.

Philippia chamissonis

Philippia chamissonis. ©Andrew Massyn

Le poivrier de Chamisso

Piper chamissonis (Piperaceae) a été décrit et nommé en 1841 par Ernst Gottlieb von Steudel (1783-1856). Il a aussi a été appelé Artanthechamissonisen 1844 par Friedrich Anton Wilhelm Miquel (1811-1871), mais la règle d’antériorité a prévalu. C’est une grimpante originaire du Guatemala et du sud du Mexique. Mesurant un peu plus de 2 m de long, les tiges portent des feuilles oblongues éparses, de 15 à 20 cm de long.

La potentille de Chamisso

Potentilla chamissonis (Rosaceae) a été décrite et nommée en 1945 par Oskar Eric Gunnar Hultén (1894-1981). C’est une petite vivace traçante (10/25 cm) aux feuilles trifoliolées, fortement velues au revers. Les fleurs à cinq pétales jaune pâle apparaissent en été. Cette espèce pousse dans les régions arctiques de Norvège, du Groenland et du Canada.

Potentilla chamissonis

Potentilla chamissonis au Spitzberg. ©Michael Haferkamp

Le saule de Chamisso

Salix chamissonis (Salicaceae) décrit et nommé en 1868 par James Anderson, ce saule des régions arctiques est une plante naine de 3 à 10 cm de haut dont les branches prostrées se marcottent naturellement. Les feuilles elliptiques sont assez caractéristiques. La plante forme dans le courant juin des inflorescences mâles en chatons dressés. On rencontre ce saule dans la toundra jusqu’à 1 500 m d’altitude, prioritairement dans les sols calcaires.

Salix chamissonis

Salix chamissonis. ©Flora

Le Scaevola de Chamisso

Scaevola chamissoniana (Goodeniaceae) nommé en 1829 par le botaniste Charles Gaudichaud-Beaupré (1789-1854) a bénéficié d’un « retour d’ascenseur » en 1833, lorsque Chamisso dédia à son confrère l’espèce Scaevola gaudichauniana. Scaevola chamissoniana est un arbuste de 1 à 3 m de haut, endémique d’Hawaii où il est assez commun sur toutes les îles. Les fleurs blanches qui s’épanouissent toute l’année se caractérisent par un parfum puissant.

Scaevola chamissoniana

Scaevola chamissoniana photographié sur l’île de Maui à Hawaii. ©Forest & Kim Starr

L’épiaire de Chamisso

Stachys chamissonis (Lamiaceae) a été décrit et nommé en 1831 par le botaniste anglais George Bentham (1800-1884). C’est une vivace originaire de la côte ouest de l’Amérique du Nord qui peuple les zones humides depuis l’Alaska jusqu’en Californie. Les tiges dressées qui dépassent 1 m de haut, sont velues et couvertes de glandes aromatiques. L’inflorescence estivale est formée de corolles tubulaires rose magenta.

Stachys chamissonis 2

Stachys chamissonis. ©Flora

Le pissenlit de Chamisso

Taraxacum chamissonis (Asteraceae) a été décrit et nommé en 1901 par le botaniste américain Edward Lee Greene (1843-1915). Certains l’associent aujourd’hui à Taraxacum ceratophorum. C’est une espèce alpine très largement distribuée, qui pousse dans la Toundra en Amérique du Nord et en Russie. La plante forme une rosette d’une dizaine de centimètres de diamètre au milieu de laquelle s’épanouissent, de juin à août, des fleurs jaunes portées par une longue hampe dressée.

Taraxacum chamissonis

Taraxacum ceratophorum est souvent confondu avec le pissenlit de Chamisso. ©Flora

La vanille de Chamisso

Vanilla chamissonis (Orchidaceae) cette espèce grimpante, originaire de Guyane française, du Brésil et d’Argentine, a été décrite et nommée en 1846 par le botaniste allemand Johann Friedrich Klotzsch (1805-1860). Les tiges aux feuilles charnues s’accrochent par leurs racines aériennes. Les fleurs de 5 à 6 cm de diamètre sont vert-jaune et blanc.

Vanilla chamissonis

Vanilla chamissonis. ©Jonatan Vitor Lemos

La violette de Chamisso

Viola chamissoniana (Violaceae) endémique d’Hawaii, cette espèce arbustive a été nommée en 1836 par Frédéric Charles Jean Gingins de la Sarraz (1790-1863) en l’honneur du botaniste français Adelbert von Chamisso (1781-1838)*. C’est une plante étonnante dont les feuilles cordiformes et dentées mesurent près de 30 cm de long. On la rencontre dans les forêts humides des quatre principales îles : Kauai, Maui, Molokai et Oahu où elle est appelée localement « olopu ». Les fleurs blanches sont parfois légèrement ombrées de pourpre.

Viola chamissoniana

Viola chamissoniana. ©David Eickhoff

Un serpent pour en finir avec Chamisso

Philodryas chamissonis est une espèce de Dipsadidae nommée en 1835 par le zoologiste allemand Arend Friedrich August Weigmann (1802-1841). Ce serpent endémique du Chili, où il hante les régions sèches, mesure environ 1,40 m de long. C’est une espèce venimeuse, mais potentiellement peu dangereuse en raison de la disposition très en retrait de ses crochets qui peuvent difficilement injecter du venin lors d’une morsure.

Philodryas chamissonis

Philodryas chamissonis. ©Sergio Bitran

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