« La clémence est autant agréable aux hommes qu’une pluie qui vient sur le soir, ou dans l’automne, tempérer la chaleur du jour ou celle d’une saison brûlante, et humecter la terre que l’ardeur du soleil a desséchées ».
(Jacques-Bénigne Bossuet, 1627-1704. Politique tirée de
« L’amour est une plante grimpante qui se dessèche si elle n’a rien à enlacer. »
(Proverbe indien)
« J’essaie d’organiser l’espace afin d’inviter à la recherche et à la méditation par le jeu de la lumière qui, dessinant les formes, révèle les géométries dynamiques de la nature. » (Fernando Caruncho, né en 1957, Paysagiste espagnol contemporain)
« Le jardin est la nature de la femme que l’homme est chargé d’entretenir, de sarcler, de bêcher de râtisser et de planter d’enfants. » (Alfred Delvau, 1825-1867, journaliste et écrivain français ; Dictionnaire érotique moderne, 1864)
« Un oignon suffit à faire pleurer les gens, mais on n’a pas encore inventé le légume qui les ferait rire. »
(William Penn Adair, dit Will Rogers, 1879-1935, acteur et scénariste américain)
« Le paysage n’est pas une matière figée, c’est un mouvement… Il faut sortir du débat des oppositions, homme contre nature, ville contre campagne et nous pencher sur celui de la fusion. Nous fabriquons du paysage et le paysage nous fabrique. » (Olivier Thomas, Président de l’Agence des Espaces verts Île-de-France,
« Un jardin est un lieu artificiellement planté et cultivé, soit pour nos besoins, soit pour notre plaisir… Aussi le mot jardin se prend en hébreu pour un lieu délicieux, planté d’arbres ; c’est ce que désigne le mot de jardin d’Éden. » (Denis Diderot, 1713-1784 et Jean d’Alembert, 1717-1783, encyclopédistes français ;
« Sur la rive et autour des fontaines perçait l’herbe serrée et menue : on eut pu y coucher sa maîtresse comme sur une couette, car à cause des ruisseaux voisin, la terre était douce et moite et l’herbe y venait à merveille. » (Guillaume de Lorris, 1200-1238 et Jean de Meung,
« Plus un contemplateur a l’âme sensible, plus il se livre aux extases qu’excitent en lui les accords de la nature. Une rêverie douce et profonde s’empare alors de ses sens, et il se perd avec une délicieuse ivresse dans l’immensité de ce beau système avec lequel il se sent
« … Au milieu du jardin, il y a des petites Silhouettes barbues, coiffées d’un bonnet. Les pioches à la main, sont tous éparpillés Les gros nains de granit, comme des stalagmites. » (Yann Cassini, 2004. Élève de 4e au collège Romain Rolland - 36 Déols)
« Mon inclinaison m’a tourné du côté du jardinage connu à la naissance des siècles et pratiqué par nos premiers pères, si bien que depuis longtemps j’ai eu une application particulière à la culture des jardins fruitiers et potagers, et outre les beautés qu’elle m’y a fait trouver, les
« Si de chaque femme volage L’amant allait planter des choux Par la ventrebille ! Je gage Que nous serions condamnés tous À travailler au jardinage ». (Pierre Carlet de Chamblain de Marivaux, 1688-1763, écrivain français ; la Surprise de l’amour, 1723)
« Sois le bienvenu rouge Automne, Accours dans ton riche appareil, Embrase le coteau vermeil Que la vigne pare et festonne ». (Théodore de Banville, 1823-1891, poète français ; Les Cariatides, l’Automne, 1842)
« Quand vous avez très faim, une pomme de terre n'a pas de peau. »
(Proverbe créole)
« Et il se retrouva bientôt sur le boulevard couvert de feuilles mortes… Leur tapis rouge et jaune frémissait, remuait, ondulait d’un trottoir à l’autre sous les poussées plus vives de la brise grandissante ». (Guy de Maupassant, 1850-1893, écrivain français ; Fort comme la mort, 1889)
« Si une femme mange un jeune poireau blanc en visualisant intensément l’homme qu’elle désire, celui-ci se mettra à penser très fort à elle et pas uniquement avec la tête .»
(Scott Douglas Cunningham, 1956-1993, auteur américain ; L’encyclopédie des herbes magiques, 1986)
« Et le vin coulait autour de la table comme l'eau coule à la Seine. Un vrai ruisseau lorsqu'il a plu et que la terre a soif. » (Émile Zola, 1840-1902, écrivain français ; L’Assommoir, 1877)
« On reproche avec raison à la pomme de terre d’être venteuse : mais qu’est-ce que des vents pour les organes vigoureux des paysans et des manœuvres ? »
(Denis Diderot (1713-1784) et Jean le Rond d’Alembert (1717-1783), encyclopédistes français ; Encyclopédie, 1765)
« Des potirons rivalisent avec les sculptures de Botero ou les femmes de Nicky de Saint-Phalle. »
(Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ; Réflexions jardinières, Officiel Jardin-motoculture, décembre 2009)