« Vous n’avez pas le droit de m’insulter, de me traiter de « pisse-en-lit » ! Je suis bien bon de vous prévenir, ignorants, Vous qui prenez plaisir à souffler sur mes akènes Pour voir d’où vient le vent ! »
(Jacques Vallin, écologiste et démographe français ; Confidences d’un maître jardinier, 2009)
« Les admirations de bien des gens donnent la mesure de leur taille. Ils admirent ce qui les dépasse comme le gazon ou la pâquerette. »
(Alfred Capus, 1858-1922, journaliste et écrivain français ; Les Pensées, 1988)
« Si quelqu’un vous a coupé l’herbe sous le pied, invitez-le à venir tondre votre pelouse ! »
(Anonyme)
« Des arbres magnifiques et orgueilleux qui à leur tour nous disent, dans leur solidité, d’écouter la sagesse de nos graines de rêves. »
(Jorge Bucay, né en 1949, écrivain argentin)
« Y a-t-il quelque part un ruisseau d'eau pure ? N'existe-t-il pas cet amour qui dure ? Le bonheur est-il bref comme un orage en ciel d'été ? »
(Pierre Perret, né en 1934, poète et chanteur français ; Le bonheur c'est toujours pour demain, 1971)
« Moi, je suis la tulipe, une fleur de Hollande Et telle est ma beauté, que l'avare Flamand Paye un de mes oignons plus cher qu'un diamant Si mes fonds sont bien purs, si je suis droite et grande. Mon air est féodal, et comme Yolande Dans sa jupe à longs
« À la Martinique, l’extravagant fouillis de la végétation rend dérisoire toute tentative de la dompter en sages jardins. »
(Raphaël Confiant, né en 1951, écrivain français ; Le Barbare enchanté, 2003)
« C’était un petit jardin Qui sentait bon le Métropolitain, Qui sentait bon le Bassin parisien C’était un petit jardin Avec un rouge-gorge dans son sapin Avec un homme qui faisait son jardin Au fond d'une
« Je n'ai rien dans mes poches, Pas d'anguille sous roches, Je n'ai, je n'ai que des fleurs de genêt, De genêt de Bretagne, D'Espagne ou de Cocagne, Je n'ai, je n'ai que des fleurs de genêt, Jeunet. »
(Robert Desnos, 1900-1945, poète français ; Chantefables et chantefleurs, 1944)
« Quand y gèle à pierre fendre, dans les squares, ça écarte les fesses des statues
« Nous ferons, ma Diane, un jardin fructueux : J’en serai laboureur, vous dame et gardienne. Vous donnerez le champ, je fournirai de peine, Afin que son honneur soit commun à nous deux. »… Vous y verrez mêlés mille beautés écloses, Soucis, œillets,
« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir ».
(Henri Matisse, 1869-1954, artiste peintre français)
« La prise en considération du fragile et précieux capital que représente notre environnement naturel sera définitivement à mettre au crédit de la conscience humaine de ce début du xxie siècle. »
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Guide des soins au jardin,
« Le Cocos Micania, une sorte de palmier, dentelé et grêle, entouré, de toutes parts, par de hautes feuilles semblables à des pagaies et à des rames. »
(Joris-Karl Huysmans (1848-1907), écrivain et critique d’art français ; À Rebours, 1884)
« La mort du jardinier n'est rien qui lèse un arbre. Mais si tu menaces l'arbre, alors meurt deux fois le jardinier. »
(Antoine de Saint-Exupéry, 1900-1944, aviateur, écrivain et poète français ; Le Petit Prince, 1943)
« Entre la branche et la racine, il y a eu le temps ».
(Proverbe chinois)
« Aucun homme au monde ne se sent autant un homme que lorsqu’il possède un bout de terrain. Même s’il est minuscule en surface, ce lopin de terre aura toujours 6 360 km de profondeur ; ce qui en fait une jolie propriété. »
(Charles Dudley Warner, 1829-1900, écrivain américain)
« La terre, telle que les tranchées que nous suivons en montrent les couches, est d’abord un mince humus noir comme du charbon, puis du sable jaune, et enfin de l’argile rouge de soufre ou de cinabre ».
(Paul Claudel, 1868-1955, poète et dramaturge français ; Connaissance de
« Dans la nature, la ligne droite n’est pas toujours le plus court chemin pour arriver au paradis, mot qui je vais le rappeler signifie en vieux persan : « jardin clos de murs où coule une rivière ».
(Michel Lis, 1937-2015, journaliste jardinier ;