« Il y a des fleurs partout pour qui veut bien les voir ».
(Henri Matisse, 1869-1954, artiste peintre français)
« La prise en considération du fragile et précieux capital que représente notre environnement naturel sera définitivement à mettre au crédit de la conscience humaine de ce début du xxie siècle. »
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Guide des soins au jardin, avril 2010)
« Le Cocos Micania, une sorte de palmier, dentelé et grêle, entouré, de toutes parts, par de hautes feuilles semblables à des pagaies et à des rames. »
(Joris-Karl Huysmans (1848-1907), écrivain et critique d’art français ; À Rebours, 1884)
« La mort du jardinier n'est rien qui lèse un arbre. Mais si tu menaces l'arbre, alors meurt deux fois le jardinier. »
(Antoine de Saint-Exupéry, 1900-1944, aviateur, écrivain et poète français ; Le Petit Prince, 1943)
LA CITATION JARDINIÈRE DU 2 MARS
« L’épinard est un mets digne de la table des rois, pourvu qu’il soit préparé à la graisse de caille. »
(Jean-Anthelme Brillat-Savarin, 1755-1826, gastronome et auteur culinaire français)
LA CITATION JARDINIÈRE DU 1er MARS
« Et voilà que soudain, les pissenlits se réveillent. Ils se secouent la rosette et émaillent alors les prairies de leurs fleurons d’or. C’est le printemps ! »
(Alexandre Vialatte, 1901-1971, écrivain français ; Chroniques de la montagne , 5 mai 1964)
LA CITATION JARDINIÈRE DU 28 FÉVRIER
« Oui, il faut des fleurs, mais pas trop. Si lors d’un dîner j’ai une jolie femme comme voisine, je ne tiens pas à lui voir toute sa boîte de bijoux sur le corps. »
(René Pechère, 1908-2002, architecte paysagiste belge ; Grammaire des jardins, 1987)
LA CITATION JARDINIÈRE DU 27 FÉVRIER
« De ce hêtre au feuillage sombre J’entends frissonner les rameaux : On dirait autour des tombeaux Qu’on entend voltiger une ombre ».
(Alphonse de Lamartine, 1790-1869, poète et romancier français ; Le Lac, 1820)
LA CITATION JARDINIÈRE DU 26 FÉVRIER
« Le figuier vous assimile, vous imprègne de sa gomme, du grondement de ses bourdons. »
(Italo Calvino, 1923-1985, écrivain et philosophe italien)
LA CITATION JARDINIÈRE DU 25 FÉVRIER
« La végétation, dans un embrasement étroit et profond, avait célébré et accompli là, sous l’œil satisfait du créateur, en cet enclos de trois cents pieds carrés, le saint mystère de sa fraternité, symbole de fraternité humaine. Ce jardin n’était plus un jardin, c’était une broussaille colossale, c’est-à-dire quelque chose qui est impénétrable comme une forêt, peuplé comme une ville, frissonnant comme un nid, sombre comme une cathédrale, odorant comme un bouquet, solitaire comme une tombe, vivant comme une foule ».
(Victor Hugo, 1802-1885, poète et romancier français ; Les Misérables, 1862)