« …Des tisanes d’herbes toutes fleuries et qui descendaient en moi, chaudes, parfumées au goût de terre et de soleil qu’ont les eaux d’arrosage, l’été dans les prés. » (Jean Giono, 1895-1970, écrivain français ; Jean le Bleu, 1932) [caption id="attachment_7595" align="alignnone" width=""]Une infusion d’herbes aromatiques. ©Flora[/caption]
« J’aime appuyer ma main sur le tronc d’un arbre devant lequel je passe, non pour m’assurer de l’existence de l’arbre, dont je ne doute pas, mais de la mienne. » (Christian Bobin, né en 1951, écrivain français ; La Présence pure, 1999 ) [caption id="attachment_7591" align="alignnone" width=""]On est peu de chose devant la majesté des arbres (Sequoiadendron giganteum). ©Flora[/caption]
« Vous avez interrogé les savants, leur demandant ce que c’était que ce tubercule, et après deux mille ans de discussion les savants vous ont répondu comme le premier jour : « Nous ne savons pas. » Vous avez interrogé la truffe elle-même et la truffe vous a répondu : « Mangez-moi et adorez Dieu. » Faire l’histoire des truffes serait entreprendre celle de la civilisation du monde, à laquelle, toutes muettes qu’elle sont, elles ont pris plus de part que les lois de Minos, que les tables de Solon à toutes les grandes époques des nations, à toutes les grandes lueurs que
« Aussi génial que l’on soit, on sera toujours, face à l’univers, aussi insignifiant qu’une fontaine de village face aux chutes du Niagara. Mais ce n’est pas grave, l’essentiel, c’est que l’eau soit potable. » (Grégoire Lacroix, né en 1933, journaliste et poète français ; Euphorismes, 2011) [caption id="attachment_7583" align="alignnone" width=""]Les impressionnantes chutes du Niagara à la frontière USA/Canada. ©Travel USA[/caption]
LA CITATION JARDINIÈRE DU DIMANCHE 8 MAI 2016
« Que ton baiser ait l’ardeur du soleil et la rose te donnera tout son parfum ». (Proverbe kurde) [caption id="attachment_5737" align="alignnone" width=""]Des lèvres tendres sur la rose d’or. ©DR[/caption]
LA CITATION JARDINIÈRE DU SAMEDI 7 MAI 2016
« Elle aimait même le coqueret-alkékenge, encore qu’elle accusât sa fleur, veinée de rouge sur pulpe rose, de lui rappeler un mou de veau frais » (Sidonie Gabrielle Colette, 1873-1954 – Sido, 1930) [caption id="attachment_5733" align="alignnone" width=""]C’est le calice du Physalis qui prend une belle couleur rouge. ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane[/caption]
LA CITATION JARDINIÈRE DU VENDREDI 6 MAI 2016
« C’est facile, d’écosser les petits pois. Une pression du pouce sur la fente de la gousse et elle s’ouvre, docile, offerte. Quelques-unes, moins mûres, sont plus réticentes - une incision de l’ongle de l’index permet alors de déchirer le vert, et de sentir la mouillure et la chair dense, juste sous la peau faussement parcheminée. Après, on fait glisser les boules d’un seul doigt. La dernière est si minuscule. Parfois, on a envie de la croquer. » (Philippe Delerm, né en 1950 - La Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, 1997) [caption id="attachment_5729" align="alignnone" width=""]Écossage des petits pois.
LA CITATION JARDINIÈRE DU MERCREDI 4 MAI 2016
« Comme on voit sur la branche au mois de mai la rose,En sa belle jeunesse en sa première fleur,Rendre le ciel jaloux de sa vive couleur,Quand l’aube de ses pleurs au point du jour l’arrose ;La grâce dans sa feuille et l’amour se repose,Embaumant le jardin et les arbres d’odeur ;Mais battue ou de pluie ou d’excessive ardeur ;Languissante elle meurt, feuille à feuille déclose » (Pierre de Ronsard, 1524 – 1585. Second livre des Amours, Pour la mort de Marie, 1553) [caption id="attachment_5721" align="alignnone" width=""]Le rosier ‘Pierre de Ronsard’. ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane[/caption]
LA CITATION JARDINIÈRE DU MARDI 3 MAI 2016
« Acceptez les ans, la spirale des saisons, le vertige des plantes qui se désespèrent, reprennent espoir et vont au feu. » (Alain Borne, 1915-1962. Le Sens de l'humain, 1957) [caption id="attachment_5717" align="alignnone" width=""]Le rythme des saisons. ©DR[/caption]
LA CITATION JARDINIÈRE DU LUNDI 2 MAI 2016
« Les sentiers battus n’offrent guère de richesse ; les autres en sont pleins ». (Jean Giono, 1895-1970. La Chasse au bonheur, 1966-1970) [caption id="attachment_5713" align="alignnone" width=""]Le sentier qui s’évanouit dans le fond de notre jardin. ©www.map-photos.com – N. & P. Mioulane[/caption]