« Si blasphématoire que cela paraisse, il y a des fleurs bêtes, ou plutôt des fleurs, des pauvres fleurs à qui les horticulteurs ont communiqué leur bêtise contagieuse. »
(Octave Mirbeau, 1848-1917, écrivain français ; Le Concombre fugitif, 1894)
« Le jardin, le paradis de la merveilleuse variété des choses, et des sensations qu’elles nous procurent, et des propositions de qualité qu’elles nous offrent, et des morales, des arts de vivre qu’elles nous proposent, des façons d’être. »
(Francis Ponge, 1899-1988, écrivain et poète français ; Comment une figue de paroles et pourquoi, 1955)
« Sur la bruyère longue infiniment, Voici le vent cornant novembre ; Sur la bruyère infiniment, Voici le vent Qui se déchire et se démembre. En souffle lourds battant les bourgs, Voici le vent, Le vent sauvage de novembre. »
(Émile Adolphe Gustave Verhaeren, poète belge ; Les Villages illusoires, 1895)
« La poétique du jardin est ambiguë en ce qu’elle mêle les notions d’essor et de déclin, où l’abject et le sublime se côtoient, affectant notre sens de la destinée humaine. »
(Christophe Girot, Paysagiste et professeur français ; Le Cours du Paysage, 2016)