« Tous parcs étaient vergers du temps de nos Ancêtres ; Tous vergers sont faits parcs : le savoir de ces maîtres Change en jardins royaux ceux de simples bourgeois, Comme en jardins des dieux, ils changent ceux des rois. Que ce qu’ils ont planté dure mille ans encore. Tant qu’on aura des yeux, tant qu’on chérira Flore, Les nymphes des jardins loueront incessamment Cet art qui les savait loger si richement ».
<p« Elle n’avait jamais vu de camélias blancs, elle n’avait jamais senti le cytise des Alpes, la citronnelle, le jasmin des Açores, toutes ces odeurs divines qui sont comme l’excitant de la tendresse, et qui chantent au cœur des hymnes de parfums ».
(Honoré de Balzac, 1799-1850 ; écrivain français ; Le Curé de village, 1839)
« La pensée véritable et authentique est semblable à une graine ; elle est semée dans la terre fertile du cerveau. Pour qu’il y ait germination, il faut une culture, des engrais intellectuels et l’irrigation par la morale. »
(Driss Chraïbi, 1926-2007, écrivain marocain ; Une Enquête au pays, 1981)
« On nomma parasites les flatteurs et les complaisants, qui pour se procurer une subsistance agréable, y sacrifiaient sans honte la délicatesse et la probité ».
(Denis Diderot, 1713-1784, écrivain et philosophe français ; Encyclopédie, 1751)