« Peut-il y avoir sur terre un endroit où les choses sont à l’envers, où les arbres poussent vers le bas tandis que la pluie, la grêle et la neige tombent vers le haut ? L’idée folle selon laquelle la terre est ronde est la source de cette imbécillité. »
(Lucius Caecilus Firmanius dit Lactance, 250-325, orateur romain ; De Opificio Dei, 303)
Les bourgeons dans les yeux
« Tendre friandise offerte à l’animal, Paradant à l’apex de l’organe végétal, Bouton et bourgeon, dans un aimable clin d’œil, S’épanouissent en fleur ou se déploient en feuille. Propageant leur vigueur comme un doux récital, Flèches graciles dans l’azur, caressant le soleil, Les tiges, les branches, les pousses, assurent, c’est capital La croissance de la plante dans leur simple appareil. <span style="font-family: Arial; color:
« Dans toutes les traditions où il s’inscrit, le jardin apparaît comme une modélisation du monde, une reconstruction de la nature par l’homme. Né d’un imaginaire de la fertilité, il ressemble au sol où on le dessine, au paysage où il prend forme. »
(Michel Baridon, 1926-2009, historien des jardins français, Les Jardins, paysagistes, jardiniers, poètes, 1998)
« Un jardin biologique, ce n’est pas seulement un endroit où l’on ne pollue pas. C’est aussi un lieu où l’on cherche à vivre en bonne intelligence avec des milliers d’espèces vivantes. »
(Claude Aubert, né en 1936 – Agronome, auteur prolifique d’ouvrages sur le jardin)