« Ses cuisses bien écartées, la figue au soleil, mûre, juteuse, en sueur, fondue et confondue dans le rut de Messidor. »
(André Hardellet 1911-1974, écrivain français sous le pseudonyme de Stève Masson ; Lourdes, lentes, 1969)
« … J’allais volontiers m’asseoir au bord du lac sur la grève dans quelque asile caché ; là le bruit des vagues et l’agitation de l’eau fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation la plongeaient dans une rêverie délicieuse où la nuit me surprenait souvent sans que je m’en fusse aperçu. »
(Jean-Jacques Rousseau, 1712–1778, écrivain et philosophe Genevoix ; Les Rêveries d’un promeneur solitaire, 1776-1778)
« De quel sombre appareil sa tête s’environne, Auprès d’un pal sinistre et de clous hérissé, Repose un lourd marteau, qu’une affreuse couronne Dans ses replis tient embrassé. Pour qui réserves-tu ces apprêts redoutables, Sévère grenadille ? Eh ! quoi donc, parmi vous, Peuple charmant, est-il quelquefois des coupables Ainsi qu’il en est bien souvent parmi nous ? »
(Anonyme)
« Je ne suis pas un écologiste qui dit qu'une souris a autant de responsabilité que moi. Je suis un écologiste qui dit que j'ai plus de conscience que la souris, et que je suis donc responsable aussi de la souris. Je me sens responsable de ma communauté, la communauté humaine, pour la petite part que j'y occupe ; et aussi de l'ensemble de la création. Et tout cela est relié par le dedans, l'intérieur, l'intériorité. »
(Jean-Marie Pelt, 1933-2015, botaniste et écologue français ; La vie est mon jardin, 2000)