« Un jardin est un lieu artificiellement planté et cultivé, soit pour nos besoins, soit pour notre plaisir… Aussi le mot jardin se prend en hébreu pour un lieu délicieux, planté d’arbres ; c’est ce que désigne le mot de jardin d’Éden. » (Denis Diderot, 1713-1784 et Jean d’Alembert, 1717-1783, encyclopédistes français ; L’Encyclopédie 1751 – 1772)
« Sur la rive et autour des fontaines perçait l’herbe serrée et menue : on eut pu y coucher sa maîtresse comme sur une couette, car à cause des ruisseaux voisin, la terre était douce et moite et l’herbe y venait à merveille. » (Guillaume de Lorris, 1200-1238 et Jean de Meung, 1240-1305, poètes français ; Le Roman de la Rose, 1230-1280)
« Plus un contemplateur a l’âme sensible, plus il se livre aux extases qu’excitent en lui les accords de la nature. Une rêverie douce et profonde s’empare alors de ses sens, et il se perd avec une délicieuse ivresse dans l’immensité de ce beau système avec lequel il se sent identifié. Alors, tous les objets particuliers lui échappent ; il ne voit rien, il ne sent rien que dans le tout. » (Jean-Jacques Rousseau, 1712-1778, philosophe français ; Les rêveries du promeneur solitaire, 7e promenade, Le Botaniste sans maître, 1782)
« … Au milieu du jardin, il y a des petites Silhouettes barbues, coiffées d’un bonnet. Les pioches à la main, sont tous éparpillés Les gros nains de granit, comme des stalagmites. » (Yann Cassini, 2004. Élève de 4e au collège Romain Rolland - 36 Déols)