« La feuille d’automne, Emportée par le vent, En ronde monotone, Tombe en tourbillonnant. »
(Francine Cockenpot, 1918-2001, Colchiques dans les prés, chanson populaire, 1945)
« Cèdres, cèdres de Dieu, qui dira, qui peut dire Votre auguste noblesse et votre majesté, Vous qui vîtes couler d’innombrables empires Sous votre sérénité. Vous dont Salomon eut l’honneur de construire L’hôtel de Jéhovah sur la haute cité. Vous dont les bois armaient les flottes de navires Durant l’Antiquité. Ô cèdres du Liban, cèdres de nos délires, Cèdres de notre extase et de notre fierté. <span
« Tu es belle, raffinée, élégante, distinguée Dans ta jungle, en liberté, on te laisse t’accrocher. Tu cours vers ton ciel, pas statique, volubile, Tu fabriques mille vrilles, enivrante chlorophylle. » (Patrick Blanc, né en 1953, botaniste français ; Le Bonheur d’être plante, Un peu de botanique, 2005)
« Ce qui dure, c’est l’indifférence. Rien ne tient mieux à l’arbre qu’une branche morte ». (Henry de Montherlant, 1895-1972, écrivain français ; Demain il fera jour, 1949)