« J’ai vu un figuier une fois sur mon chemin agrippé à la roche toute nue, contre la grotte du Vaucluse bien maigre, peuchère ! Un lézard n’y trouverait pas plus d’ombre que sous un pied de jasmin. Mais une fois l’an, vers ses racines vient clapoter l’onde voisine, et l’arbuste assoiffé, à l’abondante fontaine qui monte jusqu’à lui pour qu’il s’abreuve, se met alors à boire autant qu’il veut. Avec ça, il a de quoi vivre toute l’année. »
(Frédéric Mistral, 1830-1914, écrivain français ; Mireille, 1859)