« …Mais souvent parmi l’herbe verte,
Fuyant les yeux, fuyant les doigts,
De silence et d’ombre couverte,
Une fleur vit au fond des bois…
Sans toucher à son pur calice
Qu’agite un frisson de pudeur,
Vous respirez avec délice
Son âme dans sa fraîche odeur… »
(Théophile Gautier, 1811-1872, poète français – Camélia et pâquerette, Émaux et Camées, 1852)