Le 16 septembre 1746 naissait à Boulogne-sur-Mer le baron Georges Louis Marie Dumont de Courset, botaniste et agronome français, mort le 3 septembre 1824 au château de Courset dans le Pas-de-Calais. Ayant découvert la botanique au cours d’un voyage dans les Pyrénées, il développa de grands jardins autour du château familial et se passionna pour la collection de plantes, ce qui lui valu une certaine célébrité.
En tant que orrespondant de la Société royale d’agriculture, il a publié en 1784 : « Mémoire sur l’agriculture du Boulonnais et des cantons maritimes voisins ».
Une grande encyclopédie des plantes cultivées
Protégé durant la Révolution par des personnalités scientifiques de l’époque, dont André Thouin (1746-1824), jardinier en chef du jardin du Roi, Georges Dumont de Courset devint correspondant de l’Institut. De 1798 à 1805, il publia en cinq volumes : « Le Botaniste cultivateur, ou description, culture et usage de la plus grande partie des plantes étrangères, naturalisées et indigènes, cultivées en France et en Angleterre, rangées suivant la méthode de Jussieu ». Puis il révisa et refondit complètement l’ouvrage pour sa seconde édition de 1811 à 1814 où il décrit 8 700 espèces, tout en indiquant leurs propriétés et leur culture.
Les plantes bien nommées par Georges Dumont de Courset
Beaucoup des 390 plantes qu’a pu nommer Georges Dumont de Courset ne sont plus acceptées par la nomenclature d’aujourd’hui. Seules ont désormais une dénomination valide : Barleria oenotheroides (Acanthaceae) nommée en 1801 ; Helianthemum lippii et H. syriacum (Cistaceae) en 1802 ; Linaria bipunctata, L. canadensis et L. viscosa (Scrophulariaceae) en 1802 ; Melaleuca diosmatifolia (Myrtaceae) en 1811 ; Mimosa mucronulata (Fabaceae) en 1814 ; Sonchus acaulis (Asteraceae) en 1811 et S. subacaulis en 1814.