Pourquoi la coccinelle porte-t-elle ce nom ?
Le nom « coccinelle » est apparu dans la langue française au xviie siècle. Il dérive du latin coccinus, écarlate, allusion à la couleur dominante de la carapace de ce coléoptère. Depuis le Moyen Âge, cet insecte est perçu comme un porte-bonheur et on lui attribue ici et là des surnoms à connotation religieuse : « bête à Bon Dieu », « catherine », « coléoptère de Notre-Dame », « poulette de la Madone » en Italie, « scarabée de Marie » ou « petit Veau du Seigneur » en Allemagne, « oiseau de la Vierge » en Angleterre…
Les deux espèces les plus communes dans les jardins français sont la coccinelle à sept points (Coccinella septempunctata) bien rouge et la coccinelle à deux points (Adalia bipunctata) souvent brune, qui mesurent jusqu’à 1 cm de long. Ce sont de précieux auxiliaires pour les jardiniers car une seule de leurs nombreuses larves peut dévorer jusqu’à 150 pucerons par jour.
En illustration : coccinelle à sept points sur une rose ‘Gemini’
©Photo : www.map-photos.com – N. & P. Mioulane