Belle-de-nuit « Solitaire amante des nuits, Pourquoi ces timides alarmes, Quand ma muse au jour que tu fuis, S’apprête à révéler tes charmes ? Si par pudeur, aux indiscrets, Tu caches ta fleur purpurine, En nous dérobant tes attraits, Permets du
« Begonia x tuberhybrida. Le froufrou d’une robe de gitane, aux volants retroussés dans la plus innocente impudeur ».
(Patrick Mioulane, né en 1951, journaliste botaniste ; Le Truffaut Balcons et terrasses, 2005)
(20 août)
À la Saint Bernard, chaque moissonneur a sa part.
« Du verger, c’étaient des bouffées de fruits mûrs que le vent apportait, une senteur grasse de fécondité, la vanille des abricots, le musc des oranges. »
(Émile Zola, 1840-1902, écrivain français ;
(19 août)
À la Saint Jean-Eudes, il serait bon qu’il pleuve.
« Une corbeille d’août ! Désir dont l’exécution paraît difficile. Le soleil, qui a fait fleurir le jardin, l’a fané. Que faire ? Ceci : simplement profiter de la couleur même et des
(18 août).
À Saint Agapit, si tu ne veux pas suer, enlève tes habits.
« Sur la plage sonore où la mer de Sorrente Déroule ses flots bleus au pied de l'oranger, Il est, près du sentier, sous
(17 août).
À la Saint Hyacinthe, on peut semer sans crainte.
« Si vous dormez sur les roses pendant votre jeunesse, vous dormirez sur les orties quand vous serez vieux ».
(Proverbe serbe)