Le 20 janvier, premier jour du mois de pluviôse du calendrier républicain français, est officiellement dénommé jour du daphné lauréole ou laurier purgatif (Daphne laureola). Appartenant à la famille des Thymelaeaceae, c’est un arbuste de basse et moyenne montagne (Pyrénées) qui pousse dans les bois aux sols calcaires, jusqu’à 1 600 m d’altitude.
Les fleurs jaune verdâtre apparaissent de février à avril. Semi-prostré, compact, il forme un joli buisson persistant à l’écorce grisâtre et aux feuilles vernissées, qui atteint 1 m de haut. Fruits noirs (drupes) très toxiques.
Le nom Daphne désignait le laurier en grec. Le nom botanique a été établi au début du dix-huitième siècle par Joseph Pitton de Tournefort (1658-1710), puis choisi définitivement par Carl von Linné (1707-1778), parce que nombre de Daphne possèdent des feuilles similaires à celles du vrai laurier (Laurus nobilis). Mais ce dernier appartient à la famille des Lauracées.
Daphne laureola subsp. philippi appelé aussi laurier purgatif, est un arbuste formant un joli buisson au port semi-prostré, compact et à l’écorce grisâtre. Atteignant 1 m de haut, il porte des feuilles vernissées persistantes parfois recourbées vers le bas. Les fleurs jaune verdâtre apparaissent de février à avril ; elles exhalent un agréable parfum vanillé, surtout le soir. Elles sont suivies de fruits noirs (drupes) très toxiques.
Parfaitement rustique, la lauréole réussit bien à mi-ombre dans un sol non calcaire et bien drainé. Ceci en fait un compagnon tout indiqué des camélias, des bruyères et des rhododendrons.
Mon conseil : attention, la lauréole (comme tous les daphnés d’ailleurs) est une plante casanière. Plantez-le avec précaution et s’il se plaît, ne le déplacez pas.